Tous les cupressus de la Côte des Iles souvent plantés en haies, dans les années 65, ont souffert des tempêtes de janvier.
Nous avons d'abord vu leurs pauvres branches roussies pendre tristement. Puis des bûcherons-varappeurs armés de bruyantes tronçonneuses, nous ont réveillés un beau matin.
Le cyprès que je vois de ma fenêtre s'en ai mieux tirés que beaucoup d'autres abattus. Il avait un double tronc, il a juste été amputé d'une moitié.
La partie supprimée abritait le nid d'une famille de pies… depuis je les vois qui volent et virevoltent, cherchant leur demeure. J'aimais bien les entendre jacasser, il y avait des scènes de ménage terribles !
Vont-elles rebâtir dans la partie épargnée ? Vont-elles s'expatrier ?
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